Stade Olympique
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Le stade olympique de Montréal, construit pour les Jeux olympiques d'été de 1976, est un stade d'une capacité maximale de 65 000 places conçu par l'architecte français Roger Taillibert et muni, selon les plans originaux, d'un toit rétractable.

Situé dans le Parc olympique de Montréal, à l'intérieur du quadrilatère formé par la rue Sherbrooke, le boulevard Viau, l'avenue Pierre-de-Coubertin et le boulevard Pie-IX, dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, il est facilement accessible aussi bien en voiture que par le métro. Deux stations du Métro de Montréal y donnent accès : les stations Pie-IX et Viau.

Le 4 décembre 1969, le maire de MontréalJean Drapeau, annonce officiellement la candidature de Montréal pour la présentation des Jeux olympiques d'été de 1976. Le 12 mai suivant, le Comité international olympique (CIO) annonce qu’il confie à la Ville de Montréal l’organisation des Jeux de 1976.

En avril 1972, la ville dévoile la première maquette du futur Stade olympique devant la presse internationale. Il s’agit d’un bâtiment ellipsoïdal ressemblant à un immense coquillage, ouvert au centre et surmonté d’une tour habitable de 175 mètres de hauteur. Le 28 avril 1973, les travaux d'excavation débutent au Parc olympique de Montréal. Entre ce jour et la fin des travaux de terrassement, en décembre 1973, environ2,12 millions de m³ d’argile et de calcaire ont été enlevés. Le 27 août suivant, les travaux de construction du Vélodrome débutent et le16 février 1975 sera la date du décintrement de la toiture de cet immeuble vraiment unique. En août 1974, les premiers piliers du Stade, qui sont coulés sur place, commencent à s'élever du sol.

En mai 1975, les ouvriers débrayent et ce n’est que le 26 octobre suivant qu'ils reviennent au chantier, ce qui cause un retard important. Alors, le20 novembre 1975, l'Assemblée nationale du Québec étant inquiète quant à l’éventualité que les Jeux soient annulés, adopte le projet de loi qui crée la Régie des installations olympiques (RIO) pour prendre en charge la construction des installations du Parc olympique. À la fin du mois denovembre 1975, les retards des travaux de construction du Stade et des piscines met en péril la tenue des Jeux olympiques qui doivent se tenir le 17 juillet 1976. Les membres de la RIO pensent qu’il serait impossible de terminer les constructions à temps selon le plan entier. La RIO prend des mesures pour augmenter la vitesse des travaux.

Afin de faciliter la direction et d’accélérer l’avancement des travaux, le chantier est divisé en six cellules, chacune ayant à sa tête un ingénieur responsable d’une section du chantier. Ce sont les six cellules suivantes : secteur Stade, secteur Vélodrome, secteur mât-piscines, secteur stationnement Viau, secteur stationnement Pie-IX et secteur installations temporaires. Deux mois après la prise en main du chantier par la RIO, on assiste à une accélération de la cadence des travaux, une harmonie règne sur le chantier et la productivité augmente.

Le chantier fait face à de nombreux problèmes, entre autres, à cause de la complexité des structures, la nouveauté des méthodes de construction et des problèmes techniques non prévus ainsi que la découverte du sol fissuré. Le prix de l’acier était fixé par les producteurs américains à 200 dollars la tonne au début, il est passé à 900 dollars en six mois et quand on a commencé la construction du stade, le prix de l’acier était alors à 1 200 dollars la tonne.

Le 7 avril, on enlève les grues et les équipements lourds du centre du stade pour permettre la pose du gazon et l’aménagement de la piste d’athlétisme. Le 10 mai, les deux tableaux d’affichage et le tiers des sièges sont installés dans le stade et la pelouse est installée. Le 9 juillet, les travaux de construction du stade sont terminés, à l’exception des aménagements extérieurs et de la tour.

Le 17 juillet 1976, à 15 heures, 12 000 athlètes venus de tous les coins du monde défilent devant plus de 73 000 spectateurs.

Le 15 avril 1977, les Expos de Montréal disputent leur premier match à domicile dans ce stade. C'est le 29 septembre 2004 que l'équipe joue son dernier jeu au stade olympique.

En 2001, la capacité du bâtiment fut augmentée de 9 255 sièges afin d'accueillir la Coupe Grey du 25 novembre.

En 2009, Bordeaux-Guingamp se dispute dans ce stade à l'occasion du Trophée des Champions opposant Bordeaux, le champion de France, à Guingamp, le vainqueur de la Coupe de France dans le but de promouvoir le soccer au Québec.

La construction du Stade olympique est l'une des pages importantes de l'histoire contemporaine du Québec. Conçue par l'architecte françaisRoger Taillibert, cette sculpture de béton est composée de 12 000 éléments préfabriqués, dont la plupart pèsent plusieurs tonnes. Quelque400 000 mètres cubes de béton ont été nécessaires pour la construction du Parc olympique, soit l'équivalent d'un trottoir d'un mètre de largeur par 15 centimètres d'épaisseur entre Montréal et Calgary, les deux premières villes olympiques canadiennes.

Conçu pour accueillir les Jeux olympiques de 1976, il est devenu le rendez-vous de divers événements à grand déploiement de Montréal, comme des épreuves sportives d'envergure. Néanmoins, les activités courantes du stade n'autofinancent pas, la subvention du gouvernement du Québec (20 millions de $ en 2005-2006) comptant en 2005-2006 pour 54 % de ses revenus totaux (37 millions de $en 2005-2006), en sus des sommes versées depuis sa création pour le remboursement de sa dette d'immobilisation.

Du début avril à la mi-novembre, le stade s'offre aux épreuves extérieurs, alors que pendant les cinq autres mois, les salons thématiques se succèdent. Le stade compte le plus grand hall d'exposition au Canada. L'architecture s'appuie sur 34 consoles en porte-à-faux, son squelette. Le stade compte 55 389 sièges, face aux 551 mètres de périmètre du parterre.

Avec la taxe de 19 % sur le tabac, la facture d'1,5 milliard de dollars (vélodrome, d'abord, puis Biodôme) a été payée à mi-2006.

 

La tour de Montréal, qui surplombe le stade, est la plus grande tour inclinée au monde (et aussi membre de la Fédération des grandes tours du monde). Elle mesure 175 mètres de haut, et son inclinaison va de 23° à 63,4° de la base vers le sommet. Le dernier des trois étages de la tour est aussi un observatoire, où le regard porte, par temps clair, à 80 km à la ronde, avec une vue en plongée sur le stade. L'accès se fait par le funiculaire. Sa cabine est munie de larges baies vitrées qui permettent un tour d’horizon saisissant sur Montréal lors de l’ascension et de la descente. En haute saison, le funiculaire — qui franchit 2,8 mètres par seconde — fait une centaine d’allers et retours quotidiens sur ses 266 mètres de rail. Chaque ascension dure moins de deux minutes.

Le funiculaire, construit sur deux niveaux, est l’un des seuls au monde à pouvoir prendre quelque 76 passagers en même temps, il peut ainsi transporter 500 personnes à l’heure. Il est également le seul au monde à fonctionner sur une structure courbée ; un système hydraulique permet à la cabine de toujours demeurer horizontale lors de sa glissade sur la dorsale de la Tour. Au deuxième étage de la tour, on trouve une salle d'exposition, dont la visite est gratuite.

L'essentiel de la tour est toujours vacante, tous les projets d'occupation de la tour de Montréal ayant échoué.

Equipes spotives y ayant résidé

 
 
 
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